la communauté

the community



Devant l ‘école se trouve un petit bidonville dont la plupart des habitants est immigrée du Bihar, au Sud du Népal. Cette communauté est extrêmement défavorisée, vivant à même le sol, parfois dans des abris de cartons ou de tôles pour lesquels elles doivent néanmoins payer un loyer d’environ 4 euros  par mois. Un immeuble dont la construction est restée inachevée abrite également quelques familles. Les familles vivent les unes sur les autres, sans eau courante ni électricité, souvent au milieu de déchets en cours de recyclage. La plupart des hommes travaillent le matin comme coursier, transportant des marchandises pour certains magasins dans leur charrette qu’ils tirent à vélo. Leur salaire moyen est de 10 euros par mois. Les femmes restent avec les enfants, à moins d’être veuves. Dans ce cas, elles travaillent comme femme de ménage.

Certains enfants sont scolarisés dans des écoles publiques avoisinantes mais la plupart reste dans la rue.

Malgré leur dénuement extrême, ces familles nous ont touchées par leur gentillesse, leur amour porté à leurs enfants, leur ouverture, leur solidarité entre elles et leur intérêt pour cette école qui représente une chance pour leurs enfants de s’élever dans la société et sortir de cette précarité.